Mes impressions personnelles sur The Tree of Life.
In four English words : I loved it, deeply.
.
Ce film de Terence Malick n'est pas pour moi un film comme les autres , c'est une oraison , et une sollicitation élégiaque , une peinture lumineuse de la splendeur du monde naturel, une ode à la contemplation de cette nature en ce qu'elle a d'immuable et de beauté renversante , une interrogation ( maladroite on dit certains ) sur la cohérence de l'univers , la combinaison difficile de la petite histoire d'une famille dans les années cinquante au Texas , et la grande histoire ( avec big-bang et dinosaures qui ont laissé perplexes ou pire bon nombre de spectateurs), une excursion intime, forte , dont je suis ressortie émerveillée , même si mes convictions personelles vis à vis de Dieu ne ressemblent pas à celles de T.Malick,et même si j'ai trouvé plusieurs scènes réellement déconcertantes dans la trame du récit.
Il y a l'amour , l'amour inconditionnel d'une mère pour ses fils ,moments de grâce baignés de lumière , la douleur de l'impuissance à les garder innocents et intacts, et à les protéger , l'enfance avec émerveillement et frustrations, la féérie qui ne dure pas ( ô l'image brève de la mère étendue dans un cercueil de verre , son symbolisme ), la difficulté d'être un adulte dans un monde qui détruit les rêves et les désirs , la solitude de l'âme,la fugivité de l'existence.
Le film est empreint d'une spiritualité qui peut agacer surtout par la tendance discours prédicateur, mais après tout , on peut respecter la vision d'un artiste même si elle irrite ou laisse indifférent?
Malick traite de thèmes qui lui sont chers et , pur bonheur , qui me sont chers.
Alors je lui pardonne ses errances préhistoriques et l'overdose d'images éclatantes mais peu en rapport avec ce qui me tient à coeur.
Tout est sensations .
Malick n' a pas hésité à se laisser guider par ses exaltations et sa frénésie a un éclat unique.:) et pour cela , je le salue , dans un monde cinématographique trop souvent sans surprise.
In four English words : I loved it, deeply.
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Ce film de Terence Malick n'est pas pour moi un film comme les autres , c'est une oraison , et une sollicitation élégiaque , une peinture lumineuse de la splendeur du monde naturel, une ode à la contemplation de cette nature en ce qu'elle a d'immuable et de beauté renversante , une interrogation ( maladroite on dit certains ) sur la cohérence de l'univers , la combinaison difficile de la petite histoire d'une famille dans les années cinquante au Texas , et la grande histoire ( avec big-bang et dinosaures qui ont laissé perplexes ou pire bon nombre de spectateurs), une excursion intime, forte , dont je suis ressortie émerveillée , même si mes convictions personelles vis à vis de Dieu ne ressemblent pas à celles de T.Malick,et même si j'ai trouvé plusieurs scènes réellement déconcertantes dans la trame du récit.
Il y a l'amour , l'amour inconditionnel d'une mère pour ses fils ,moments de grâce baignés de lumière , la douleur de l'impuissance à les garder innocents et intacts, et à les protéger , l'enfance avec émerveillement et frustrations, la féérie qui ne dure pas ( ô l'image brève de la mère étendue dans un cercueil de verre , son symbolisme ), la difficulté d'être un adulte dans un monde qui détruit les rêves et les désirs , la solitude de l'âme,la fugivité de l'existence.
Le film est empreint d'une spiritualité qui peut agacer surtout par la tendance discours prédicateur, mais après tout , on peut respecter la vision d'un artiste même si elle irrite ou laisse indifférent?
Malick traite de thèmes qui lui sont chers et , pur bonheur , qui me sont chers.
Alors je lui pardonne ses errances préhistoriques et l'overdose d'images éclatantes mais peu en rapport avec ce qui me tient à coeur.
Tout est sensations .
Malick n' a pas hésité à se laisser guider par ses exaltations et sa frénésie a un éclat unique.:) et pour cela , je le salue , dans un monde cinématographique trop souvent sans surprise.
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no subject
Je pense qu'il a du grandir dans un environnement très religieux proche de ce qui est décrit par le biais de cette famille (autobiographie camouflée sous l'allégorie?) je l'ai pensé aussi. Et puis comme c'est une oeuvre qu'il a alimentée dans son esprit depuis de nombreuses années...
à la fin tout le monde marche sur l'eau! C'était pas du sable blanc ? :-)
Mais il me semble qu'il s'affirme comme étant le vrai dieu de l'histoire ici en véritable démiurge cinématographique C'est vrai que c'est un des reproches qu'on lui fait , cette arrogance , cette extrême audace du projet et au final , une réalisation en partie manquée ou du moins, inachevée , imparfaite- ce qui était à prévoir.
mais je lui reproche le style, la forme (et aussi certains côtés que j'ai trouvés un peu gnagnans je dois l'avouer) J'entends bien, et je comprends ta critique. Sa manière de filmer est plûtot belle et efficace pour moi , mais le montage du film laisse à désirer et surtout , il y a des longueurs qui gâtent le tout .et en effets lourds Peut-être y en avait-il , cependant je ne les ai pas mal digérés!
ce qui me rend encore plus exigeante.Je sais que tu es exigeante. :)